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LA
HAUSSE DU PRIX DE L’ESSENCE FRAPPE LES ENTREPRISES / 21.01.2011
Il n’y a pas que les automobilistes qui grincent des dents avec
l’essence à 1,19 $. Plusieurs commerçants
dépendants de l’automobile le font également,
à commencer par les entreprises de taxis et les restaurateurs.
Le taxi est la première victime de la hausse du prix de
l’essence, alors qu’il devrait en être son premier
bénéficiaire. L’achalandage n’est pas plus
important, et il leur en coûte beaucoup plus pour se
déplacer. Pour l’entreprise taxi Joliette, qui compte
trois véhicules, les profits ont grandement diminué. Pour
cette compagnie, augmenter le prix de la course est impossible, la
décision revient à la Commission des transports du
Québec. «C’est eux uniquement qui peuvent
décider d’augmenter les tarifs. S’ils le
décident, nous le ferons, mais sinon on ne peut pas»,
souligne un employé de taxi Joliette.
Les restaurateurs aussi
La restauration est devenue, dans bien des cas, dépendante du
service de livraison à domicile. Dans bien des cas, la hausse du
prix de l’essence ne se fait pas encore sentir. Lorsqu’elle
le fera, le tout ne devrait pas s’en ressentir auprès du
consommateur. Selon Patrice Goyet, de la Rôtisserie Joliette,
l’augmentation de prix est déjà prévue
d’une certaine façon dans les dépenses du
restaurant. De plus, il est fréquent de voir ces
établissements imposer des frais de livraison lorsque la
commande est passée depuis l’extérieur de Joliette.
«C’est évident que lorsque nous recevons des appels
de St-Gabriel-de-Brandon, le client doit commander pour un montant
minimum», ajoute M. Goyet. Ces frais peuvent varier sensiblement
d’un restaurant à l’autre, et selon la distance
à parcourir.
Véhicules économiques
Plusieurs restaurants de Lanaudière se sont dotés
d’une flotte de véhicules moins énergivores. La
Yaris de Toyota semble la favorite des restaurateurs qui en ont fait
l’acquisition en masse. La Rôtisserie Joliette
possède une flotte de 11 véhicules de ce modèle,
tout comme le restaurant Scores, qui lui en possède deux. Harry
Mastorotoulos, de la rôtisserie Scores, affirme que le choix de
ces véhicules se voulait un incontournable. «On
dépense en moyenne 700 $ en essence par mois», ajoute ce
dernier. Patrice Goyet, quant à lui, ajoute que le choix de la
Yaris se voulait tout d’abord un choix vers un véhicule
fiable, le prix de l’essence n’étant pas un facteur
suffisamment pressant lors de l’achat de ces véhicules.
Le prix de l’essence dans Lanaudière
Aux dires de Sonia Marcotte, de l’Association
québécoise des indépendants du pétrole, le
prix de l’essence n’est pas prêt de redescendre de si
tôt. «La tendance est à la hausse, affirme-t-elle,
même si elle tempère ses propos en disant qu’elle
est loin de posséder une boule de cristal. Plusieurs facteurs
peuvent venir fausser la donne.» Le consommateur doit
également comprendre que trois facteurs entrent en ligne de
compte pour déterminer le prix à la pompe : le prix du
pétrole brut, le coût de raffinage et le prix au
détail. Ces trois facteurs influent les uns sur les autres,
parfois même à l’insu de l’automobiliste.
L’indicateur le plus clair pour le client est la marge de profit
du détaillant. Cette dernière se trouvait à
environ 6,1 sous du litre. Pour couvrir la totalité de ses
frais, la marge de profit du détaillant doit se situer à
6,2 sous du litre.
Source : Le Journal de Joliette
PRENDRE LE TAXI… À MOITIÉ PRIX / 20.01.2011
L'idée consiste à jumeler des passagers, qui ne se
connaissent pas mais qui font un trajet similaire, pour leur permettre
de partager les coûts de la course en taxi. Le concept
s'apparente au système de taxi-partage qui existe en
Amérique latine et dans plusieurs villes à travers le
monde.
Prendre le taxi, mais diminuer la facture de moitié, voire
davantage, voilà l'idée de base du concept de
taxi-partage sur lequel planche depuis trois ans Projets Saint-Laurent.
L'organisme à but non lucratif, responsable de
l'événement le Jour de la Terre, souhaite lancer un
projet pilote à Montréal en avril prochain et voit dans
la formule du taxi-partage une solution de rechange à
«l'auto-solo».
L'idée consiste à jumeler des passagers, qui ne se
connaissent pas mais qui font un trajet similaire, pour leur permettre
de partager les coûts de la course en taxi. Le concept
s'apparente au système de taxi-partage qui existe en
Amérique latine et dans plusieurs villes à travers le
monde.
À New York, l'un de ces services, baptisé Fare/Share,
permet aux New-Yorkais qui désirent prendre un taxi de chercher
un compagnon de route pour partager la facture. Par l'entremise de son
téléphone intelligent, l'usager inscrit son lieu de
départ et sa destination. Si quelqu'un d'autre veut faire le
même trajet et se manifeste, les deux personnes ainsi
jumelées se donnent rendez-vous, et le prix de la course s'en
trouve diminué de moitié.
Le concept imaginé par Pierre Lussier, vice-président de
Projets Saint-Laurent, va cependant plus loin puisque celui-ci souhaite
diviser l'île de Montréal en zones afin de pouvoir
déterminer des tarifs fixes établis en fonction du nombre
de zones traversées tout en offrant un service
porte-à-porte pour chacun des passagers. Ainsi, contrairement au
système Fare/Share de New York, des ententes préalables
devront être conclues avec les propriétaires de taxis pour
s'assurer que le coût de la course ne change pas au gré
des aléas des conditions météorologiques ou de la
congestion routière.
À cet égard, M. Lussier évoque la mise en place
d'un fonds de roulement qui permettrait aux chauffeurs de toucher le
prix affiché au taximètre, peu importe les conditions de
la route et la durée du trajet, et ainsi compenser la
différence entre le coût réel de la course et celui
déterminé par la tarification.
La formule n'existe nulle part dans le monde, reconnaît M.
Lussier, qui demeure toutefois convaincu de l'intérêt que
pourrait susciter le concept compte tenu de l'augmentation des tarifs
des transports en commun et de l'engouement des Montréalais pour
des services comme Communauto et Bixi.
Le taxi-partage pourrait notamment plaire aux employés qui,
à l'heure actuelle, utilisent leur voiture pour se rendre
à leur lieu de travail car ils jugent les transports en commun
moins avantageux pour eux.
Le concepteur misera sur les technologies de géopositionnement
et l'usage des téléphones intelligents pour assurer la
gestion du système. M. Lussier reconnaît toutefois que la
marge d'erreur est limitée. «C'est sûr qu'on n'aura
pas cinq essais avec la clientèle. Il faut que ça
marche», dit-il.
Projet vert
Dans le cadre des consultations tenues en novembre dernier sur
l'industrie du taxi à l'hôtel de ville de Montréal,
Projets Saint-Laurent a présenté le projet qu'il souhaite
implanter à Montréal. «Ça vient d'une
réflexion de ma part sur la façon d'offrir une solution
de rechange à l'auto-solo. Ça ne sert à rien de
taper sur la tête des automobilistes, il faut trouver une
façon de les faire sortir de leur voiture», explique-t-il.
Le projet aurait l'avantage de réduire les émissions de
gaz à effet de serre, mais les chauffeurs de taxi
eux-mêmes pourraient en tirer des bénéfices, croit
M. Lussier puisque, selon lui, le taxi-partage vise à attirer
une nouvelle clientèle, celle des automobilistes.
Le conseiller municipal Christian B. Dubois, qui préside la
Commission sur le transport, la gestion des infrastructures et de
l'environnement, voit d'un bon oeil le projet même s'il
entretient certains doutes quant à sa mise en oeuvre à
Montréal. «Le concept est bien, mais la question est de
savoir si c'est faisable dans le cadre législatif du taxi. C'est
le seul hic que je vois. Le but est d'assurer la
pérennité du taxi à Montréal», dit-il.
Pierre Lussier croit toutefois être en mesure de réaliser
le projet sans qu'un amendement à la Loi concernant les services
de transport par taxi soit nécessaire, même s'il admet
qu'il faudra entreprendre des discussions avec le ministre des
Transports.
Pour sa part, François Pepin, directeur d'études en
planification des transports à la Société de
transport de Montréal (STM), juge
«intéressant» le concept élaboré par
Projets Saint-Laurent, mais il préfère en terminer
l'évaluation avant de se prononcer de façon
définitive. Il n'exclut pas la possibilité que la STM
puisse éventuellement développer une entente de
partenariat avec Projets Saint-Laurent. «On pourrait
établir un partenariat au niveau de la promotion et
d'échanges tarifaires, un peu comme on fait avec Communauto et
Bixi», explique-t-il.
Ex-coordonnateur du dossier du taxi au ministère des Transports
de 1988 à 2001, Michel Trudel croit lui aussi au potentiel du
taxi-partage à Montréal. «Je pense toutefois qu'il
faudra commencer à petits pas, tester un axe ou un quartier et
l'étendre peu à peu, dit-il. Quand on voit trop grand
tout de suite, on risque de se planter.»
Projets Saint-Laurent espère pouvoir lancer un projet pilote en
avril, avant de déployer le service sur une plus grande
échelle. D'ici là, les deux commissions de la Ville de
Montréal qui se sont penchées, en novembre dernier, sur
l'avenir de l'industrie du taxi, devraient déposer leurs
recommandations au mois de mars. Leur appréciation du projet de
taxi-partage pourrait figurer dans leur rapport final, indique le
conseiller Dubois.
Source : Le Devoir.com
TRANSPORT COLLECTIF DE BEAUCE EXPÉRIMENTE UN NOUVEAU PARCOURS / 18.01.2011
Le projet pilote de transport collectif entre Sainte-Marie et
Lévis institué l’automne dernier n’a pas
remporté le succès escompté. Or,
l’expérience a permis d’observer quels sont les
besoins dans ce domaine. Un parcours s’effectuant en sens inverse
est maintenant disponible.
Selon Pierrot Lagueux, directeur général de Transport
collectif de Beauce, le service offert entre le 7 septembre et le 23
décembre 2010 a permis d’effectuer 180 déplacements
entre Sainte-Marie et Lévis. 17 % des utilisateurs
étaient des gens de Saint-Isidore et Scott principalement.
Le système de transport collectif a davantage profité
à des gens de Québec ou de la rive sud ; ces derniers
l’ont utilisé dans une proportion de 82 % pour se rendre
à Sainte-Marie.
Nouveau parcours
Un deuxième parcours vient d’être mis en place.
L’expérience qui est en cours depuis le 10 janvier se
poursuivra jusqu’au 1er avril prochain. Un départ est
offert à 7 h 15 à Lévis. À bord d’un
taxi de six places, on peut se rendre jusqu’à
Sainte-Marie. Le trajet se fait en sens inverse en fin de
journée à 16 h 35.
Après une première semaine, le service a
été utilisé dans une proportion de 73 %. Le
potentiel est de 60 voyages par semaine. Chaque déplacement
coûte 3,50 $. Il faut toutefois réserver sa place au moins
24 heures à l’avance en composant le 418-397-6666, poste 2.
Source : Beauce Média
UN CHAUFFEUR DE TAXI PERD LA VIE / 16.01.2011
Un chauffeur de taxi originaire de Saint-Jérôme a
succombé à ses blessures après avoir
été éjecté de sa voiture qui a fait
plusieurs tonneaux, à Blainville, samedi soir, au nord de
Montréal.
Le spectaculaire accident est survenu sur l'autoroute 15, aux
environs du kilomètre 27, alors que l'automobiliste circulait en
direction nord.
Le chauffeur, qui roulait en dehors de ses heures de travail, aurait
soudainement perdu la maîtrise de son véhicule qui a
traversé la chaussée pour aller percuter une
clôture, ce qui l'a fait capoter à plusieurs reprises.
Souffrant de sérieuses blessures, l'homme de 50 ans a
été transporté à l'hôpital. Il a
rendu l'âme dimanche matin.
La Sûreté du Québec (SQ) a confirmé que la
vitesse était en cause dans l'accident et que le conducteur
n'était pas attaché. La chaussée était
enneigée au moment du drame.
Source : TVA Nouvelles
UNE « SORTE
DE VICE » CULTUREL / 15.01.2011
Même dans la diaspora haïtienne, la question des
restavèks est délicate. Un peu taboue. À
Montréal comme en Haïti, on y voit
généralement soit une forme d'aide à des enfants
miséreux, un pis-aller, soit une forme d'esclavage qu'il faut
combattre. Jean Guillemard, chauffeur de taxi, qui vit à
Montréal depuis 26 ans, est de ceux qui pensent qu'il faut
dénoncer le système des restavèks. «C'est
une sorte de vice qui fait partie intégrante de la culture
haïtienne.»
La dernière fois qu'il est allé en Haïti, il s'est
querellé avec sa soeur qui héberge une restavèk du
nom de Tamara, âgée d'une douzaine d'années.
«Tamara n'est pas heureuse», fait simplement le chauffeur
de taxi qui me montre une photo de la petite sur son
téléphone. «Elle est toujours seule, repliée
sur elle-même. Ne se mêle pas aux enfants de ma soeur. Elle
n'est pas habillée comme eux, elle n'a pas l'air bien. Et elle
n'a eu aucun contact avec sa famille biologique depuis cinq ans.»
«C'est de l'abus!» a dit Jean Guillemard à sa soeur.
«Donne-lui un peu de répit!» Réponse de
l'interlocutrice: «Pour qui te prends-tu, toi? Tu penses comme
ça parce que tu vis à l'étranger.»
À ses quatre enfants nés au Québec, Jean
Guillemard n'a pas encore parlé de la réalité des
restavèks. Il veut les emmener en Haïti l'été
prochain pour la première fois. Comment leur parlera-t-il de
Tamara? «Je veux les préparer psychologiquement à
cette rencontre. J'essaierai de trouver les bons mots.»
Source : Le Devoir.com
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