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COOL
TAXI : FRANÇOIS CYR, LE PIONNIER DES COUPONS
PRÉPAYÉS/24.01.2011
LONGUEUIL. Le président d’Union taxi,
François Cyr, connaît bien le principe des coupons de taxi
prépayés comme
Cool taxi. L’entreprise
fondée par son père il y a 60 ans utilise cet outil
depuis 20 ans pour fidéliser la clientèle à son
réseau.
«Pour une fois que toutes les compagnies de taxis se mettent
ensemble, je lève mon chapeau. Je n’ai pas vu ça
souvent», a déclaré le président
d’Union taxi à Longueuil, François Cyr, en parlant
des coupons Cool taxi qui font fureur actuellement au
Québec depuis un mois. Près de 700 000 coupons
prépayés se sont envolés comme de petits pains
chauds en l’espace d’un mois.
«Pour les coupons Cool taxi, c’est le même
principe chez nous. Pratiquement tous les jours nous recevons des
appels de gens qui veulent avoir des coupons. Les gens ont bien
accueilli cette initiative, a-t-il indiqué. Ce qui est bien,
c’est que quelqu’un qui l’achète à
Longueuil peut le donner à son neveu en Abitibi.»
Peu de plaintes
L’énorme succès de Cool taxi a connu
quelques ratés alors que cinq plaintes ont été
formulées relativement à ces coupons offerts depuis le 15
décembre dans l’ensemble des entreprises de taxi au
Québec. Aucune ne concerne la Rive-Sud.
«Cinq plaintes pendant cette période extrêmement
occupée au Québec, je trouve ça très
bon», a laissé savoir le directeur général
du Comité provincial de concertation et de développement
de l’industrie du taxi, Daniel Bouchard.
C’est à la suite d’un défi lancé par
les pères de trois jeunes filles grièvement
blessées lors d’un accident d’auto, où la
vitesse, l’alcool et la témérité
étaient en cause, que le comité a pensé à
ces coupons de 5$ ou 10$ que l’on peut acheter chez Couche-Tard,
Familiprix et auprès des entreprises de taxi.
Le Québec compte près de 14 000 véhicules, dont
212 des 310 qui circulent sur la Rive-Sud le font à Longueuil,
selon les chiffres de M. Bouchard.
Quant aux coupons Cool taxi, ils sont en vente et
honorés partout au Québec. À Longueuil, taxi Union
et Allo taxi ont emboîté le pas. Si le prix de la course
est inférieur à la valeur du coupon, le chauffeur doit
remettre la monnaie.
Si les clients désirent déposer une plainte, comme le
refus d’un chauffeur d’honorer un coupon par exemple,
Daniel Bouchard précise qu’ils doivent indiquer
l’endroit où est arrivé
l’événement, le nom du chauffeur et celui de
l’entreprise de taxis.
Source : Le Courrier du Sud
ACCROCHAGE ENTRE UNE VOITURE ET UN TAXI/ 24.01.2011
Un accident mineur impliquant un taxi de type minifourgonnette et une
voiture s’est produit vers 18h20 sur le boulevard
Louis-Philippe-Picard à Repentigny, au coin de la rue
Jacques-Plante. Personne n’a été blessé lors
de la collision bien que les passagers de la voiture ont
été fortement secoués. Sous la force de
l’impact, le pare-brise du Chevrolet Cavalier s’est
fracturé en plusieurs endroits.
Source : L'Écho de Repentigny
DES
CHAUFFEURS DE ETAXI PERDENT JUSQU’À 400 $ PAR MOIS/ 24.01.2011
Dix mois après l’implantation de la ligne d’autobus
directe à 7 $ entre le centre-ville et l’aéroport
Montréal-Trudeau, les chauffeurs de taxi de la métropole
perdraient environ 30 % de leurs courses vers l’aéroport,
ce qui se traduit dans certains par des pertes de 400 $ par mois.
Le 29 mars dernier, la ligne d’autobus 747 a été
créée par la STM pour faire la liaison entre le
centre-ville et l’aéroport. Depuis la mise sur pied de
cette initiative, les chauffeurs de taxi qui conduisaient leurs clients
du centre-ville à l’aéroport voient
dorénavant leurs revenus fondre comme neige au soleil.
30 % moins de clients
Contacté à ce sujet, Dory Saliba, président du
Comité provincial de concertation et de développement de
l’industrie du taxi section Montréal (CPDIT), estime que
« la plus grande perte de clients » se fait ressentir pour
les trajets du centre-ville vers l’aéroport.
Selon lui, les chauffeurs de taxi ont perdu environ 30 % de leurs
voyages en direction de l’aéroport, ce que 24H n’a
eu aucune difficulté à confirmer.
Sur les dix chauffeurs rencontrés lundi dans le
Vieux-Montréal, tous ont été unanimes : la navette
leur fait perdre beaucoup d’argent, considérant que la
course de taxi pour ce trajet leur rapporte habituellement 38 $.
Incapable d’arriver
La création de cette navette est d’ailleurs la raison
invoquée par Reda Ovared de Taxi-Coop pour justifier une perte
d’environ 400 $ chaque mois.
« Les gens nous le disent ouvertement qu’ils
préfèrent prendre cette navette. J’ai même un
de mes clients ce matin [lundi] qui a raté l’autobus en
question et il ne voulait pas payer la totalité du montant
», a-t-il raconté.
Pour Calixte Labady de Taxi Diamond, la création de la
navette serait responsable de la perte d’environ 300 $ chaque
mois en revenu.
« C’est vraiment l’enfer. Les utilisateurs de ce
service étaient nos clients avant. Je ne suis pas le seul
à vivre cette situation », a-t-il affirmé.
Dicken Julien de Taxi Diamond, quant à lui, songe à
abandonner son taxi, puisqu’il n’arrive plus à
répondre aux besoins de ses deux enfants et de sa femme.
« Je pouvais avoir deux ou trois clients par jour qui devaient
se rendre à l’aéroport. Maintenant, il y a des
semaines où je n’en ai pas un seul. Mes semaines sont
devenues très instables financièrement », a-t-il
témoigné.
Si les chauffeurs disent perdre de l’argent pour cette raison,
le propriétaire de la voiture peut tout de même installer
un panneau publicitaire, lui procurant ainsi un revenu de 200 $ par
mois.
Appelée à réagir à ce sujet, Isabelle
Tremblay, directrice des affaires publiques à la STM croit que
l’industrie du taxi se porte mieux depuis la création de
la navette, affirmant que les courses pour ce trajet ont
augmenté de 5 % à partir de l’aéroport.
Le trajet de l’autobus 747 assure environ 5000
déplacements au cours de l’année.
Source : Canoë Argent
DEUX AGENTS DU SPVM SUSPENDUS POUR AVOIR FAIT USAGE D’UNE FORCE
« PLUS GRANDE QUE NÉCESSAIRE »/23.01.2011
Deux policiers du Service de police de la Ville de Montréal
(SPVM) viennent de voir le Comité de déontologie
policière les suspendre respectivement pour un et deux jours
sans solde « pour avoir utilisé une force plus grande que
nécessaire » lors d’une intervention survenue au
printemps 2008 dans l’arrondissement Ville-Marie.
Cette histoire a pris naissance alors que les agents Dominic
Bilodeau et Marc-André Mondion, tous deux sans
antécédents déontologiques, ont été
appelés à se rendre le 29 mai 2008, vers une heure du
matin « près du 1255 rue Berri » afin de
répondre à l’appel de détresse d’un
chauffeur de taxi qui avait été blessé et qui
« avait besoin d’aide et/ ou était en danger».
Une fois sur les lieux, les deux agents voient le chauffeur en question
ainsi que les conducteurs de trois autre taxis stationnés dans
le secteur pointer en direction d’un individu, Simon Langevin (la
victime dans ce dossier), qui semblait « s’éloigner
de l’endroit ». «Il a tourné les
talons»
« Viens ici, on a reçu un appel et on doit
enquêter l’histoire », aurait alors lancé
l’agent Mondion, en direction de M. Langevin.
«Selon la version des policiers, le plaignant a vu les
policiers arriver et malgré son interpellation, il a
tourné les talons et il s’est dirigé dans une
direction opposée », poursuit le rapport.
Afin d’intercepter la victime, qui sentait l’alcool
selon les deux agents, le policier Mondion « lui a fait une
invitation physique en lui prenant le coude », mais sans
succès peut-on lire dans le rapport.
« Malgré les demandes formulées par les
policiers, Simon Langevin a refusé de collaborer et de mettre
ses mains dans le dos », de plus, « la conduite de ce
dernier leur semblait bizarre », est-il écrit dans le
document.
Un des policiers l’aurait ensuite menacé de
procéder à son arrestation pour entrave au travail
d’un agent de la paix s’il refusait
d’obtempérer.
Mondion a ensuite eu recours à une « technique de
diversion en appliquant une frappe avec son genou à la jambe
». Bilodeau aurait renchéri avec une manœuvre
semblable. Le premier a ensuite renchéri en assénant des
coups de bâton télescopique.
«Cinq coups de bâton ont été
assénés au plaignant par l’agent Mondion, lui
occasionnant des ecchymoses notamment au niveau de la jambe »,
dans les instants précédant l’immobilisation de la
victime, précise le rapport.
Force « plus grande que nécessaire »
« Compte tenu des circonstances, les parties reconnaissent que
les policiers pouvaient avoir recours à l’usage de la
force à l’égard du plaignant. Cependant, les
policiers reconnaissent que la force était plus grande que
nécessaire », conclut le Comité.
Le rapport du comité de déontologie policière
ne précise pas ce que Simon Langevin faisait dans le secteur.
Les policiers impliqués seraient repentants peut-on lire
à la fin du rapport. « Ils regrettent avoir commis le
manquement dérogatoire reproché. »
Source : 24 h Montréal
DES USAGER
EXASPÉRÉS/22.01.2011
LONGUEUIL. Il coûte cher de se déplacer. Que ce soit par
autobus, par train, par taxi ou avec sa propre voiture, les coûts
défrayés augmentent. Certains usagers du transport en
commun de Longueuil en ont assez des hausses.
Mme Lemard, 62 ans, se rend au travail en autobus. Elle est contre
cette hausse des coûts. «Tout augmente, mais pas les
revenus de travail. Ça n’a pas de bon sens! Si au moins on
pouvait économiser à quelque part!»
Yvette Paquin, quant à elle, bénéficie d’un
tarif réduit puisqu’elle est âgée de 83 ans.
Elle paye donc 33$ de moins par mois pour une passe mensuelle.
Toutefois, elle a déjà payé le plein prix,
étant une utilisatrice régulière du RTL depuis 50
ans. «Je me mets à la place des autres et je les plains.
Il y en a qui gagnent pas cher de l’heure et doivent payer le
même prix que ceux qui font un plus gros salaire. Ce n’est
pas logique! Et les tarifs augmentent toujours en plus!»
Pour leur part, Stéphane et Naomie, 20 ans, ne comprennent pas
cette hausse puisqu’ils ne sont pas entièrement satisfaits
de certains services du RTL. «Souvent, les horaires
affichés sur les panneaux où l’on attend
l’autobus sont défectueux. Pourquoi on paierait plus cher
si on ne peut pas avoir un bon service?»
Quoi qu’il en soit, selon la Société de transport
de l’Outaouais, les coûts reliés à
l’utilisation du transport en commun sont dix fois moins
élevés que ceux associés à une automobile.
Le prix des voitures neuves a grimpé depuis les cinq
dernières années. Même en laissant notre ancienne
voiture en échange et en investissant un peu de ses
économies, il faut assumer des paiements mensuels d’au
moins 450$ par mois sans compter la consommation d’essence, le
coût de l’assurance ainsi que les frais de
réparation et d’entretien. Selon le CAA, le coût
d’utilisation par véhicule se situe entre 8000 et 12 000$
par année. Il est donc plus économique de payer, par
exemple, une passe mensuelle de 82,50$ au tarif ordinaire pour se
rendre au travail que de défrayer les coûts du
véhicule.
Prendre le taxi? «Une option pour les gens pressés qui
manquent leur autobus et qui sont en retard au travail», confie
un chauffeur qui exerce le métier depuis 40 ans. Le tarif de
départ est de 3,30$. Il en coûte 1,60$ du kilomètre
lors du déplacement et 0,60$ supplémentaires pour faire
attendre le taxi. Sauver du temps, oui, mais à quel prix?
On peut se consoler à l’idée que le budget du RTL
comprend les augmentations de tarifs les plus basses en sept ans.
Source : Le Courrier du Sud
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